17 juillet 2005

Faites ce que je dis, et que ce que je dis, ou je vous nettoie au kärcher

Notre futur président est en pole... (une version française ici).
Il ya ceux qui font les lois, et ceux qui doivent les respecter. A priori, il semble que l'un n'implique pas l'autre.

8 juillet 2005

Les commandos

- 1 -
Les commandos partent pour l'aventure
Soleil couchant les salue
Chez l'ennemi la vie sera très dure
Pour ceux qui pillent et qui tuent.

Refrain
France, O ma France très belle
Pour toi je ferai bataille
Je quitterai père et mère
Sans espoir de les revoir jamais
La-la la-la...

- 2-
Loin du biffin qui toujours les envie
Un Dakota (Transall) les dépose
Loin de la fille qui pour eux toujours prie
Dans leur pépin ils reposent.

- 3-
En se larguant sur le terrain rebelle
Ils songeront à leur vie
Demain peut-être sera-t-elle éternelle
Ils sombreront dans l'oubli.

- 4-
Si d'aventure la mort les refuse
Ils reviendront à leur port
Et ils boiront le champagne qui fuse
A la santé de leurs morts.

Originellement une musique du 11ème Choc, crée en 1948. Au fil du temps, le terme 'Dakota' a été modernisé en 'Transall' (le Tran-an-sall les dépose)

London Burning

Qu'on les trouve, ces salopards. Qu'un commando leur colle une balle dans la nuque, et s'il faut vraiment les faire passer devant un jury, qu'ils finissent leur vie misérable au fond d'une cellule, avec la peur de se faire pointer à chaque fois qu'ils croisent un 'collégue'...
Actuellement, y'a a peu près 200 gus de chez nous qui sont en train de faire la chasse aux Talibans en Afghanistan, version Djebel 1960, en toute discrétion. D'après ce que j'ai vu, les p'tits gars sont bien efficaces, et très appréciés par leur équivalents US, qui apprennent ainsi que les clichés américains sur les Français qui détalent au premier coup de fusil n'est que de la daube en branche.
Gros respect pour les Forces Speciales. Ceux que j'ai cotoyés m'ont toujours fait forte impression. Ils ont des glaouïs tellement énormes qu'il faut un transall pour les transporter. Des Alpha++.

Clouez les, ces salopards, faites leur payer le prix du sang. Qui ose vaincra.

5 juillet 2005

Elégie Onzième

Trouvé ce texte, au hasard d'une page web:

C'est avoir assez et trop longtemps souffert: ta perfidie a vaincu ma patience; sors, honteux Amour, de mon coeur fatigué! C'en est fait, je m'affranchis; j'ai rompu mes chaînes, j'ai souffert sans rougir, je rougis maintenant d'avoir souffert; enfin, je triomphe, et je foule à mes pieds l'Amour subjugué! Trop tard, hélas! J'ai connu l'outrage fait à mon front. De la persévérance et de l'énergie; ces maux auront un jour leur récompense. Souvent un fruit amer offre son suc secourable au voyageur épuisé.

Quoi ! après tant de refus, j'ai pu, moi homme libre, coucher sur la dure à ta porte! Quoi! J'ai pu, quand tu pressais je ne sais quel amant dans tes bras, j'ai pu, comme un esclave, me faire le gardien d'une porte qui m'était fermée. Je l'ai vu, cet amant, sortir de chez toi fatigué, et d'un pas traînant, comme celui d'un vétéran usé par le service ; mais j'en ai encore moins souffert que d'en être vu moi-même. Puisse une pareille honte être réservée à mes ennemis! Quand t'es-tu promenée sans me voir enchaîné à tes pas, moi ton gardien, moi ton amant, moi ton compagnon assidu? C'est ainsi que tu me dus de plaire à un peuple d'amants, et notre amour en fit naître un pareil dans bien des coeurs. Pourquoi rappellerais-je les honteux mensonges de ta langue perfide, et les dieux, témoins de tes serments violés pour mon malheur? Pourquoi dirais-je ces signes d'intelligence, adressés, pendant les repas, à de jeunes amants, et ces mots convenus entre vous pour déguiser le sens de vos discours ? On m'avait dit qu'elle était malade: je cours chez elle tout éperdu, hors de moi; j'arrive: la malade ne l'était pas pour mon rival.

Voilà, sans parler de bien d'autres, les affronts qu'il m'a fallu souvent essuyer. Cherches-en un autre qui les endure à ma place; pour moi, j'ai couronné mon vaisseau de guirlandes votives, et, tranquille au port, il écoute mugir les flots de la mer. N'essaie plus sur moi l'effet de tes caresses et de ces paroles autrefois si puissantes: je ne suis plus aussi insensé que je l'ai été. Je sens mon coeur, trop léger pour cette lutte, partagé entre l'amour et la haine; mais, je le crois, c'est l'amour qui l'emporte. Je haïrai, si je le puis; sinon, je n'aimerai que malgré moi. Le taureau non plus n'aime pas le joug : il le hait, et il le porte.

Je fuis sa perfidie; sa beauté me ramène vers elle; je hais les vices de son âme, et j'aime les grâces de son corps. Ainsi, je ne puis vivre ni sans toi ni avec toi, et je ne sais moi-même ce que je désire. Je voudrais que tu fusses ou moins belle ou moins perfide. Tant de charmes ne vont pas avec des moeurs si dépravées; ta conduite excite la haine, ta beauté commande l'amour...

Ovide - 43 av J.C. - 17 ap J.C.

3 juillet 2005

Décrochage

  • Traitement de l'angoisse: anxiolityques, rationalisation
  • Conception de l'événement sur différents modes, différents points de vue et perspectives: distantiation
  • Recherche de la réponse appropriée: projection dans l'avenir
  • Modification de la perception: reconstruction d'une interface échange/communication
  • Principal dilemme: face à la propagation du chaos / perte du contrôle relatif, comportement excessif, maladif, à la porte d'une rupture, l'échec est quasiment inévitable.
  • Gestion de l'aggression: décomposition des attaques, historisation, détachement
  • Gestion des images mentales: projection volontaire temporaire pour évaluer/fortifier la capacité de résistance. Gestion difficile: témoignagne visuel de l'interaction personnel avec sujet exogène.
  • Rupture des communications: création d'un vide temporaire pour analyse, modélisation, évaluation, projection. Création d'une rupture temporelle et informationnelle.
  • Action projectée: séparation des entités-vie, reconstruction des espaces personnels.
  • Action projectée: redirection de l'énergie positive vers le domaine professionnel.
  • Action projectée: acquisition de nouvelles données et processus: accession à un nouveau domaine de conscience.



Abattus sous le poids des balles au fond des tranchées, tortues sous le poids des cartables au front des coudes écorchés. Des éclats d'obus, des rafales, des mères éplorées...
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !

"Tu me tues, je te tue ! Même pas mal.. perdu, t'as triché". Vaincus dans le raffut des chars, par le feu par le fût crache. Des fusils taillés dans des branches d'arbres, ou d'acier.
De l'enfance à l'enfer ; du lance-pierres au lance-flammes.

A quoi ressemblent ces combats qu'on ne voit
que dans l'émoi transparent des écrans ?

Et quelle chance non seulement d'être né au bon endroit !
Mais quelle chance également d'être né au bon moment !
Celui qui tremble en attendant la fin.
Celui qui feint que le destin l'étrangle.

Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! BANG !

Victimes du bruit du bang !
La drôle de guerre devient moins drôle quand elle n'est pas un jeu de môme.
Victimes du bruit du bang !
La guerre des boutons devient moins drôle quand ils libèrent l'atome...

Etendus dans les gravats des bombes, priant qu'elles tombent à côté. Sautant dans les flaques et riant de s'éclabousser. Poilus sans barbe, soldats de l'ombre, la voix a mué...
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !

Tirant, mimant le bruit du bang, feignant d'être touchés ; criblés, gémissant dans le sang, les cendres d'une vie arrachée. Au carnaval des masques à gaz, au bal des armées ;
de l'enfance à l'enfer, du lance-pierres au lance-flammes !

Combien d'enfants de France se sont éteints,
dans leurs 20 ans pour destin la potence ?


Pour des cons qui aujourd'hui votent de droit du sang,
Pour des gens trop ravis d'être les rois des cons.

Le bruit du bang quand il est balle à blanc,
n'est pas le même quand il est balle de plomb.

Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! BANG !

(Le Bruit du Bang - La Ruda Salska)