1 septembre 2005

Plouf.

Passé comme un rêve, un univers étrange
Vieux marais insalubres, émanations putrides
Comme une nuit chaude perlée d'air humide
Rampe et s'entrelace en lourdeurs orageuses
Il nous reste encore sifflant, hurlant dans le vent
Des traînées de jazz, de rues contigües
Ils nous reste toujours bas-fonds éventrés
Où se larmoie le souffle d'années fastueuses

New, New, New Orleans
New, New, New Orleans
New, New, New Orleans
New, New, New Orleans

Porté par le fleuve, par un soleil de mort
Lumière diffuse et folle, halo onirique
Dans la moiteur profonde résonne-t'un refrain embrumé
Porté par le chant d'une trompette désoeuvrée
Où quelques vieux noirs survivants se meurent sur un vieil air
Musique endiablée, fluide et fluctuante
Répétée mille fois, même jeu, même sourire
Piano lancinant s'égaye le temps d'un souvenir..

New, New, New Orleans
New, New, New Orleans
New, New, New Orleans
New, New, New Orleans

Ludwig von 88


Une pensée pour les victimes, pour ceux qui viennent de perdre leur foyer, pour ceux qui ont perdu leur boulot, pour ceux qui sont dedans jusqu'au cou.

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