11 mars 2011

Souvenir

Loin dans l'infini s'étendent
De grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux

Oh! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Piocher

Dans ce camp morne et sauvage
Entouré d'un mur de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d'un grand désert

Oh! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Piocher

Bruit des pas et bruit des armes
Sentinelles jours et nuits
Et du sang, des cris, des larmes
La mort pour celui qui fuit

Oh! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Piocher

Tous les jours la cloche rasssemble
Triste repas de reclus
Alors nous parlons ensemble
Des choses qu'on ne voit plus

Oh! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Piocher

Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Liberté, Liberté chérie!
Je dirai: Tu es à moi!

Oh! Terre d'allégresse!
Où nous pourrons sans cesse
Aimer!
Aimer!

Le Chant des Marais
Version originale: paroles de Johann Esser et Wolfgang Langhoff, musique de Rudi Goguel

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