19 novembre 2007

Etudiants, diants, diants

Les étudiants actuellement en grève se disent de gauche, voire d'extrême gauche. C'est à hurler de rire.

Leur demande, globalement, est de pouvoir étudier gratuitement ce qu'ils souhaitent.
Ils demandent de bénéficier pour leur intérêt personnel d'un service qui doit être financer par la Nation. Pour eux, c'est ça, être de Gauche. Trop drôle. Les plus radicaux vont même demander à bénéficier d'un revenu minimum, financé par l'impôt. Génération "je veux, je veux!", rien que des consommateurs qui achètent des tee shirts avec le Ché dessus et qui se croient révolutionnaire.

Les entend-on parler de l'intérêt de la Nation? Nada. Et pour cause. L'intérêt de la Nation à l'heure actuelle n'est pas d'avoir un département de sociologie ou de langues anciennes dans chaque fac de France. Nous, l'ensemble des citoyens, La Nation, devons affronter la Mondialisation, les bouleversements écologiques et tout ça en arrêtant de creuser notre Dette. Les défis sont immenses, les périls réels.

Peut-on alors permettre à n'importe qui de ponctionner les ressources de la collectivité pour pouvoir étudier ce qu'il a envie, et ce sans que cet investissement ne rapporte rien à la Nation (voir au contraire lui coûte, en investissant dans une personne qui ne sera pas adapté, ne saura pas être autonome et qui demandera encore l'assistance de la Nation)? Je dis, ça dépend des ressources. A l'heure actuelle elles sont insuffisantes et les besoins grandissants. On ne peut plus avoir de facs qui ne servent à faire que des profs et des chômeurs (oui, je caricature, mais pas loin). Si l'on veut faire des profs, que l'on crée des écoles pour, ça permettra au passage de leur enseigner la pédagogie. C'est un métier tellement particulier et important qu'il mérite une formation dédiée. De la Recherche fondamentale, de la Recherche appliquée, former des cadres et des experts dans des domaines où le savoir est utile à la collectivité, voici les buts que doivent se fixer les Universités. Gardons un département de chaque autre spécialité quelque part pour la conservation du savoir, et ya basta. Dans le contexte actuel, plus, ça serait du gaspillage. Parfois, les intérêts particuliers doivent s'effacer devant l'intérêt supérieur de la Nation.

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