29 décembre 2005

Loin vers l’infini s’étendent
De grands prés marécageux.
Et là bas nul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.

Ô, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher,
Piocher.

Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert

Ô, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher,
Piocher.

Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jours et nuits,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.

Ô, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher,
Piocher.

Tous les soirs la cloche rassemble
Triste repas de reclus,
Alors nous parlons ensemble
Des choses qu'on ne voit plus.

Ô, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher,
Piocher.

Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira.
Liberté liberté chérie,
Je dirai « tu es à moi ».

Ô, terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse,
Aimer,
Aimer.

Le Chant des Marais -

Une version chantée ici

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